Regarde les clochettes |
de
ce brin de muguet, |
Leur blancheur si parfaite |
montre
la pureté ; |
Et si elle reflète |
des
larmes du passé, |
Les larmes trop secrètes |
d’un
autre mois de mai, |
Alors pose ta tête |
et,
le cœur apaisé, |
Bientôt tu seras prête |
pour
à nouveau chanter. |
Je garde les clochettes |
de mon brin de muguet ; |
Elles penchent la tête, |
mais
je veux espérer |
Que la terre n’arrête |
demain
pas de tourner. |
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Regarde les clochettes |
de ce brin de muguet, |
Ce sont les plus coquettes |
du
joli mois de mai ; |
Plus que les pâquerettes, |
myosotis
ou pensées |
Elles disent la fête |
du
printemps retrouvé. |
Sur toute la planète |
fleurissent
les baisers ; |
L’amour est la palette |
des
couleurs de l’été. |
Je garde les clochettes |
de mon brin de muguet ; |
Elles penchent la tête, |
mais
je veux espérer |
Que notre amour n’arrête |
pas
de nous rapprocher. |
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Regarde les clochettes |
de ce brin de muguet, |
Leur tintement m’entête ; |
je
me prends à rêver |
Au grand jour de la fête |
où,
à toute volée, |
Du fin fond des cachettes |
jusqu’aux
plus hauts sommets |
Elles sonnent ma quête |
autour
du monde entier : |
Que Dieu me le permette, |
et
je t’épouserai. |
Je garde les clochettes |
de mon brin de muguet ; |
Elles penchent la tête, |
mais
je veux espérer |
Que l’avenir n’arrête |
pas
de nous inviter. |
Que Dieu me le permette, |
et
je t’épouserai. |