Merci pour la douceur |
de
la fleur de sureau, |
d'avoir ouvert ton cœur, |
de le laisser
mi-clos… |
Je ne connaissais pas |
ce parfum Ricola |
et ne soupçonnais pas |
ce que vit ce
cœur-là. |
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Il y a eu tes larmes, |
ton mal et puis
des mots; |
il y a eu Delerm, |
des mots qui nous
font rire. |
Il surprend et désarme, |
le passé, pas
d'cadeau ! |
mais le présent renferme |
le plus bel avenir. |
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Tu danses la nouba, |
je fais un
sociogramme. |
Qui a dit que la soupe |
ne contient que
de l'eau ? |
C'était un super groupe |
et du bien bon
boulot |
quand enfin tu trouvas |
ton puzzle façon
Tangram ! |
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J'aurais encore un tas |
de trucs à
raconter : |
l'auto qui n'démarre pas, |
les litres de
café… |
Filet de bœuf - foie gras |
pour Carême c'est
osé, |
la Chantilly, y'a pas, |
z'auraient pu
faire d'la vraie ! |
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Merci pour la douceur |
de la fleur de
sureau, |
d'avoir ouvert ton cœur, |
de le laisser
mi-clos… |
J'aime cette amitié, |
cette belle
affection, |
l'envie de travailler |
ensemble à
l'occasion. |
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Je suis un rimailleur, |
parfois ça n'rime
à rien. |
Les mots, ce sont des fleurs, |
j'en cueille à
pleines mains |
et en rimes variées |
- des plates, des
croisées, |
même des embrassées - |
j'assemble des
bouquets. |
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De bien simples bouquets |
pour qui sait
écouter, |
pour qui sait accepter |
cette proximité. |
C'est ainsi qu'un hiver |
du cœur de ma
poitrine |
ont jailli quelques vers : |
ces quatrains
pour Catherine. |